Sites préservés

Saint-Genès-Champanelle bénéficie d’un environnement exceptionnel. Il est reconnu internationalement et plusieurs sites sont labellisés ou classés. Les voici tous pour les découvrir ou les redécouvrir avec un œil nouveau.

La plus prestigieuse des reconnaissances est bien sûr celle de l’UNESCO qui a inscrit le site “Haut lieu tectonique Chaîne des Puys – faille de Limagne” au patrimoine mondial en 2018. L’UNESCO indique que la chaîne des Puys et la montagne de la Serre “illustrent de manière exceptionnelle le phénomène de rupture continentale – ou rifting –, qui est l’une des cinq principales étapes de la tectonique des plaques”.

La chaîne des Puys est classée au titre de la protection des sites naturels en 1977, notamment pour protéger les volcans de l’exploitation sauvage de la pouzzolane, très prisée par les entreprises de BTP.

C’est aussi en 1977 que naît le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. Il s’étend des volcans du Cantal jusqu’à l’extrême Nord de la chaîne des Puys et intègre tout Saint-Genès-Champanelle.

Si les Puys sont les plus connus du grand public, les scientifiques plébiscitent également un autre site. La montagne de la Serre présente un relief inversé cumulant des caractéristiques uniques au monde étudiées depuis plus de 250 ans. Le projet de classement a débuté en 2021 et le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable en novembre 2022 suite à l’enquête publique. Le classement est donc en bonne voie et devrait aboutir positivement.
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Plusieurs sites de la commune sont classés par le réseau européen Natura 2000 pour la préservation des espèces et des habitats : les gorges de l’Artière, creusées entre Berzet et le Plat d’Auzat à Theix, au titre du site “Vallées et coteaux xérothermiques des Couzes et des Limagnes”, Nadaillat au titre du site “Zone de protection spéciale Pays des Couzes” et les Puys de la Vache et de Lassolas au titre du site “Chaîne des Puys”.

Enfin, moins connu du grand public, Saint-Genès-Champanelle abrite également une des 102 parcelles RENECOFOR. Il s’agit d’un réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers créé en 1992 par l’ONF.

La commune a ajouté deux autres sites protégés : 

L’îlot de sénescence des Grosmanaux au sein de la forêt communale. Créé en 2017, cet espace de 6 ha est soustrait à toute activité humaine afin de suivre l’évolution naturelle de la forêt lorsqu’elle est laissée livrée à elle-même.
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Le refuge LPO qui couvre le ruisseau de Saint-Genès-Champanelle et la zone humide restaurée par Clermont Auvergne Métropole. Créé en 2021, il vise à protéger la biodiversité de ce milieu naturel riche et fragile.
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